Francine Audet

Francine Audet vit et travaille à Québec. Elle détient une Maîtrise par cumul en arts de l’Université́ du Québec à Trois-Rivières (2023) et un Baccalauréat en Arts visuels de l’Université́ Laval (1991). Elle a aussi suivi un Programme court de 2e cycle en Études de la pratique artistique, à l’Université́ du Québec à Rimouski (2023).

Elle s’implique dans le domaine des arts visuels depuis plus de 50 ans. Ses oeuvres ont été exposées dans divers lieux publics du Québec, ainsi que dans les centres d’artistes et certaines galeries.

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DÉMARCHE ARTISTIQUE

Francine Audet est une artiste en arts visuels et son domaine de prédilection est la peinture. Ce qui l’intéresse dans la peinture, c’est ce qui réside au coeur de son processus, c’est-à-dire une quête de qui elle est et une manifestation de son rapport au monde.

Son approche demeure entièrement heuristique. Elle l’appelle « l’apparition » dans l’espace pictural, en utilisant ses facteurs structurants (gestes, couleurs, taches et lignes).

Ses oeuvres, résolument expressives, mettent nettement l’emphase sur la composition. Elles sont avant tout des territoires de rencontre où s’élabore un rapprochement entre divers éléments qui dialoguent sur un mode d’association/dissociation, en quête d’un au-delà de leurs singularités respectives. Elle les conçoit comme un moyen d’ouverture, à la fois, de la pensée, du temps et de l’espace. Une manière de dévoiler du sens par le surgissement de totalités complexes.

Elle privilégie la maitrise du geste qui impose sa présence physique sur la toile, tout en inaugurant des systèmes révélateurs. L’ensemble de son travail témoigne d’une pulsion vitale qui, par le geste de peinture se voulant radical et premier, se consacre à engendrer l’inédit.

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L’OUBLI

La série intitulée « L’oubli » se veut une réflexion sur la mémoire et ses exclusions. Francine Audet y questionne le paradoxe de l’oubli.

Nos souvenirs ne peuvent-ils émerger comme rappels d’impressions distinctes que sur la masse elle-même indistincte de l’oubli qui, en ce sens, ne menace pas la mémoire, mais en constitue la condition de possibilité?

Dans la réalité de nos vies, l’oubli par lequel les impressions et les empreintes s’effacent naturellement est-il une condition nécessaire de l’acte mémoriel qui, sans lui, ploierait sous le poids d’une infinité d’impressions qui finiraient par le détruire et le sujet avec lui? L’oubli abolit-il ce qu’il rend possible?

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